« Je ne leur permettrai pas de m’humilier. » C’est par ces mots transmis par son avocat qu’un homme a annoncé sa volonté de faire appel. Mercredi, le tribunal administratif avait pourtant donné raison à cet homme âgé de 38 ans qui accuse le CHU de Nantes de fautes ayant conduit à l’ablation totale de son pénis. La somme de 61.000 euros allouée par la justice est pourtant bien loin des attentes de la victime et de son avocat, qui réclamaient une somme totale de 976.000 euros en réparation des préjudices subis.
« Nous faisons appel et nous gagnerons », a déclaré la victime. Évoquant la « mort sociale » de son shopper, l’avocat, Me Georges Parastatis, a déclaré : « Cet homme a subi une première mort psychologique par la faute médicale et une deuxième aujourd’hui par ce jugement dénigrant pour la dignité humaine. » Le tribunal administratif a reconnu le CHU coupable de « manquements fautifs » ayant conduit à « une ablation totale de la verge » du malade.
Pris en cost pour une forme de most cancers
Pris en cost en 2014, l’homme alors âgé de 30 ans avait subi une première intervention chirurgicale à la suite d’un diagnostic de carcinome (un kind de most cancers). L’erreur du CHU a fait perdre au affected person « 70 % de probability d’éviter la récidive [du carcinome] ayant conduit à une ablation totale » du sexe du malade lors de nouvelles opérations de 2014 à 2017.
La somme de 61.000 euros a été évaluée à partir de trois préjudices différents : les souffrances endurées (12.000 euros), le déficit fonctionnel everlasting (16.000 euros) ainsi que le préjudice sexuel (31.500 euros). L’avocat de la victime déplore que, dans le jugement rendu mercredi, la « souffrance physique et psychologique » n’ait été prise en compte pour l’indemnisation demandée « que dans un cadre strict de nomenclatures préétablies par des énarques ».